Peut-on parler de «phénomène de société» chez les hommes ? Le point avec nos deux chirurgiens.
Longtemps, on a cru les hommes guère concernés. Comme immunisés contre les complexes corporels et épargnés par les injonctions sociales sur le corps. Complètement désintéressés par toutes les procédures esthétiques. Laissant aux femmes, et à une poignée d’acteurs ou de présentateurs de télé, injections, interventions, liposuccions, produits de comblement et autres liftings.
Oui mais voilà, il y a la « fameuse »ride du lion ou ride de la glabelle, bien calée entre les deux yeux et qui donne un air sévère. Les paupières tombantes qui donnent un regard fatigué. Les sillons d’amertume autour de la bouche, le double menton, les pattes d’oie.
Le visage perd en volume. Tous ces signes du temps qui passent et qui marquent les mines. S’ils se sont tenus à bonne distance des cabinets de chirurgies et de médecines esthétiques, les hommes sont de plus en plus nombreux à venir s’informer en consultation en quête d’une cure de jouvence express.
Les hommes n’ont certes pas attendu ces dernières années pour prendre soin d’eux.
En France la population masculine représente désormais presque 14 % du marché. Les hommes consultent généralement pour des rhinoplasties, des opérations des paupières, des liposuccions, des opérations de gynécomastie ou encore les opérations des oreilles décollées.
Sans oublier de préciser que les hommes sont de plus en plus acidus à la médecine esthétique, un ensemble de gestes n’impliquant ni anesthésie, ni bistouri, ni interruption des activités.
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Dernière modification : 30/01/2018